Dans une remarquable étude sur Pascal, l'Abbé C. Journet
écrivait : « Dans notre univers l'ordre de la grâce n'est pas fait
pour être simplement superposé à celui de la nature, mais pour le pénétrer très
mystérieusement et le guérir de blessures très cachées qu'il porte en lui
depuis la chute originelle »1. Nous avons voulu parler quelque
peu de cette mystérieuse pénétration, essayant de laisser à la nature et à la
grâce leur rôle respectif, leurs diverses propriétés qui, tout en différant,
doivent s'harmoniser. Le professeur F. Dessauer, établissant, comme physicien,
la rencontre possible entre les sciences naturelles et la théologie, se
réjouissait de découvrir à la base d'une saine théologie le vieil adage
« Gratia supponit naturam » : la grâce suppose la nature 2. En
chaque cas, nous l'avons dit souvent, puisque deux corps et deux âmes ne
réagissent pas de même devant la vie, il faut assurer de manière particulière
cet équilibre entre nature et grâce. C'est la mission du prêtre et celle du
médecin de recommencer chaque
fois le travail d'approche, en passant calmement du diagnostic à la
thérapeutique. Gabriel Marcel écrit quelque part : « La souffrance
n'existe pas ; ce qui existe c'est votre souffrance et la mienne, et cette
autre, et puis cette autre encore »3. Dieu seul est à même de
reconnaître exactement toutes ces nuances qui font qu'un individu est sur terre
un être unique, encore jamais vu et qu'on ne rencontrera plus jamais. Une
théologie vivante, qui expose la vérité avec charité, et une science médicale
qui ne se contente pas du laboratoire mais qui sait que l'application des
découvertes s'exécute sur des enfants d'hommes, pourront participer au travail
de Dieu qui fait « tout concourir au bien de ceux qui l'aiment » (Rom., VIII, 28).
D'une part nous avons voulu rappeler
que le prêtre ne saurait négliger la science de ce confrère, l'un de ceux qui secourent l'homme, le médecin. D'autre
part nous désirions relever que la médecine n'a pas de quoi répondre à toute
interrogation. Le professeur W. Gut, médecin et pasteur protestant, observait
que la psychologie, la psychopathologie et la psychiatrie sont appelées
aujourd'hui à devenir des sciences toujours plus fondamentales pour l'homme
dans les questions d'ordre spirituel, mais qu'elles n'ont pas à résoudre le
problème de la vérité 4. Il est heureux de sentir des chrétiens qui
tiennent à maintenir nettement pareilles distinctions : sans elles, on
tomberait dans une confusion déplorable et périlleuse. C'est pour cette raison
également que nous avons tenté, dans ce travail, de faire la part des choses,
nous efforçant d'unir là où l'union s'avérait favorable, de séparer là où un
mélange pouvait entraîner de fâcheuses conséquences. Certes il faut souhaiter
toujours plus de collaboration entre deux disciplines qui étudient l'homme dans
ce qu'il a de plus personnel et de plus engagé. Vouloir nuire à la médecine par
une théologie étroite ou aveugle serait aussi coupable que de prétendre
superflues la connaissance métaphysique de Dieu et l'étude de la Révélation,
sous prétexte que la biologie et les sciences médicales sont suffisantes pour
aider l'homme à terminer son voyage. Lecomte du Noüy écrivait :
« C'est la Science qui a été utilisée pour saper les bases de la Religion.
C'est la Science qui doit être employée pour les consolider »5.
L'essentiel, dans ce travail en commun, sera d'accepter une exacte hiérarchie
des valeurs, d'admettre que l'homme a d'abord comme devoir de veiller à
l'unique chose nécessaire (Lc.,
X, 42), de
reconnaître d'avance, comme dit Fénelon, que « ce que Dieu fait ne
ressemble point à ce que les hommes font »6.
Cette étude souhaite aussi avoir
relevé qu'on ne saurait à
la légère porter un jugement trop hâtif devant tel ou tel événement, devant
n'importe quel pécheur ou quel coupable. Le médecin doit aider à reconstruire
lorsque le vice a fait descendre un être à un état de moralité effrayant. Et si
cet individu s'approche du confesseur, celui-ci ne saurait s'armer d'une
balance pour peser le degré de culpabilité de ce pénitent et ainsi le torturer
inutilement... Il vaut mieux lui dire le mot déjà cité de saint Thomas :
« on ne se confie jamais trop au secours divin » (II/II, 17, 5, ad 2). Cet enseignement rappelle celui de Fénelon, qui
écrivait à une pénitente : « Il faut désespérer de notre cœur, et
n'espérer qu'en Dieu » (Correspondance, t. VI, p. 3o). C'est à cela
que doit songer le confesseur, sans oublier d'ailleurs qu'en de multiples cas
le degré de responsabilité ne peut être établi que par Dieu. Le repentir et le
bon propos autorisent les prêtres d'user du pouvoir
des clefs, comme dit la Théologie, leur permettant « d'écarter
l'obstacle du péché, non point par leur propre vertu mais par la vertu de Dieu
et de la passion du Christ » (Suppl. III, 17, I, c.). Néanmoins, si le
pécheur est un malade, les leçons de la biologie s'avèrent indispensables. Pour
le théologien, ce malade sera un être chez qui le péché originel et d'autres
causes lointaines ont eu plus de conséquences que chez un autre. Les termes de
culpabilité, de responsabilité et de liberté doivent être alors employés avec
une extrême prudence.
Malgré tout, dans un état
pathologique, à moins d'un cas de perte totale du gouvernement de soi-même, il
reste toujours une lueur de liberté que Dieu laisse à l'homme afin que celui-ci
apporte sa part à l'œuvre de son salut. Il importe donc de ne pas tout excuser
trop vite, de ne pas conseiller un laisser-aller qui multiplierait les fautes.
Gertrude von Le Fort disait : « Dieu accompagne une âme presque
jusqu'à la limite où il n'est plus de résistance possible ; cette limite
pourtant, Dieu ne la franchit jamais, c'est à l'âme elle-même de la franchir.
La grâce n'est point violence, mais liberté »7. Il aurait
certes été plus commode de faire sa vie sur terre sans prendre sa part de
labeur pour arriver au Ciel, tout en étant assuré d'y parvenir un jour. Mais
Dieu ne l'a pas voulu ainsi : Il nous gouverne en respectant notre
collaboration. « Il règne sur nous en nous laissant infiniment libres.
Libres de Lui dire oui ou non. En un sens, c'est presque dommage, c'est trop
beau pour nous. Il nous prend pour meilleurs que nous sommes. Nous aimerions
autant qu'Il nous mène un peu rondement. Quelques bons coups dans les reins et
nous serions bien forcés d'entrer dans son Royaume. Nous n'y arriverions pas
très honorablement, mais une fois dedans, nous serions bien contents d'y être.
Nous serions un peu comme des moutons que les chiens ont mordus pour qu'ils
rentrent vite à la bergerie avant l'orage »8. Dieu n'envoie pas de chiens pour nous mordre... Il nous laisse
la lourde dignité de pouvoir choisir. Cependant si l'organisme est débile et
risque de s'effondrer devant le choix, la médecine s'avère secourable. Si l'âme
se sent tiraillée par certains appétits et souffre de sa fragilité, les
sacrements et la prière seront à sa portée. Parfois même la grâce humblement
mendiée tranquillisera l'être entier, car « l'âme avec tous ses dédales
constitue avec le corps un tout indissoluble ».
En définitive, c'est à Dieu et à Dieu
seul qu'appartient le soin de permettre l'efficacité ou l'inutilité d'un
remède, d'un moyen thérapeutique quelconque. La biologie découvre les lois de
la vie. La médecine, partant de ces lois, s'efforce d'élaborer une science pratique qui a
pour but de soigner les malades. La chimie, la physique et d'autres disciplines
contribuent à cette application pratique de découvertes diverses. Mais, puisque
Dieu est au point de départ de toute vie, la science de la vie réside
essentiellement en Lui. Aux causes secondes qu'Il utilise, Il laisse un pouvoir
propre de causalité. Le médecin n'obtiendra jamais un autre résultat que celui
que Dieu lui permet d'atteindre. Le Catéchisme du Concile de Trente, dans le
style de l'époque, soulignait combien, au temps de la maladie, l'attitude des
chrétiens diffère de celle des infidèles. « Ceux-ci, il est vrai, prient
avec ardeur pour être délivrés de leurs maladies, de leurs souffrances, des
maux qui les menacent ou qui déjà les tourmentent ; mais en même temps ils
mettent leur principale confiance dans les remèdes, soit naturels, soit
préparés par les hommes. Et même ils emploient sans scrupule toutes sortes de
remèdes, quand même ils sauraient qu'ils ont été préparés par magie ou par
sortilège, dès qu'ils ont quelque espoir d'obtenir leur guérison. Les chrétiens
en agissent bien différemment. Dans leurs maladies et toutes les adversités qui
leur arrivent, leur refuge et leur secours unique, c'est Dieu ; c'est lui
qu'ils reconnaissent pour l'auteur de tout bien et pour leur libérateur ;
ils savent que c'est lui qui a donné aux remèdes naturels la vertu qu'ils ont
de guérir, et qu'ils ne sont utiles aux malades qu'autant que Dieu le veut. La
médecine en effet vient de Dieu, et il l'a donnée lui-même aux hommes pour
guérir leurs maladies (Eccl.,
XXXVIII, 4). Ceux
donc qui se sont engagés à Jésus-Christ, n'attendent pas le rétablissement de
leur santé uniquement de la vertu des remèdes ; mais ils mettent surtout
leur confiance en Dieu, auteur des remèdes » (t. II, pp. 437-438).
Cet enseignement garde, aujourd'hui
et toujours, sa valeur. Même si la médecine moderne ignore des méthodes basées
sur la magie ou sur quelque sortilège, elle encourage parfois des procédés
qu'il faut savoir refuser. Aujourd'hui encore, toute maladie et toute
déficience somatique doivent être comprises dans leur sens profond : ce
n'est pas simplement le résultat d'un atavisme lointain, la conséquence d'un
accident fâcheux, ou l'influence de compagnies dévoyées. Ce n'est pas
simplement non plus un état défectueux dû à des circonstances spéciales —
songeons aux nerfs fatigués par les guerres — ou à une anomalie que la science
ne peut expliquer. C'est une épreuve. Le hasard ou la mauvaise fortune ne
sauraient en donner des raisons suffisantes. Seul Dieu est à même d'éclairer
une situation apparemment si incompréhensible. Nous sommes amenés par là à la notion
de Providence. C'est sans doute une des différences essentielles entre
l'humanisme médiéval et celui de la Renaissance que l'oubli, par ce dernier,
d'un Dieu qui gouverne toutes choses jusqu'en leurs plus petits détails. On a
fait remarquer que, dans Le Prince, Machiavel ne croit plus « à
l'influence divine dans les affaires humaines » ; effectivement, dans
cet ouvrage, l'auteur ramène complaisamment ses explications à « la faveur
de la fortune » ou à l' « extrême malignité de fortune »9. Or une science, même profane, dans
sa recherche de la connaissance par les causes, peut être païenne ou
chrétienne, selon qu'elle accepte ou non le gouvernement de Dieu sur les
choses, selon l'esprit de l'Évangile. Sous cet aspect, il est possible de
parler d'une médecine comprise chrétiennement ou non.
Le Pape Pie XII mettait en garde les médecins contre la
fascination de la technique qui ferait oublier que l'homme est « autre
chose qu'un amas de nerfs et de tissus, de sang et d'organes ». Le
Souverain Pontife ajoutait : « Le souffrant, le perclus, le fiévreux
a un rendez-vous avec l'éternité et quand le dernier souffle abandonnera son
corps, il entrera dans une vie immortelle dont la joie et le tourment seront le
reflet du succès ou de la faillite, devant Dieu, de sa vocation terrestre.
C'est donc une créature bien précieuse, issue de l'amour et de la
toute-puissance de Dieu »10. Le malade, ayant d'une part une
destinée surnaturelle, étant d'autre part ici-bas sous l'entière dépendance de
la Providence, devra trouver, dans la grâce et dans la science, les secours
nécessaires pour atteindre la fin proposée. Nous avons vu que, sans déroger à
l'ordonnance de la création, Dieu peut même permettre que la grâce améliore
l'état de l'homme, aussi bien dans son corps que dans son âme.
Ainsi, leur but ultime étant commun,
on peut affirmer que la grâce et la médecine sont l'une et l'autre des moyens
aidant le patient à acquérir la sainteté. On lit, dans les fragments de journal
du Dr A. Carrel, une pensée écrite le 22 mars
1943 : « Le but de la vie est la sainteté et
non la science. Mais la sainteté ne peut pas, sans l'aide de la science,
organiser et conduire la vie. La tâche de la science est de permettre aux
hommes d'atteindre la sainteté »11. Pour la médecine, la tâche est terminée lorsque survient le moment du trépas. Mais Dieu doit
encore accorder ce que saint Thomas appelle le don de la persévérance (I/II, 114, 9, c et ad 1), comprenant par là le fait
que « la motion divine incline l'homme au bien jusqu'à la fin ». Il y
a, dans la Liturgie des défunts, une oraison où l'Église s'adresse à Dieu comme
à Celui « à qui seul il appartient de porter remède après la mort »
(cui soli competit medicinam praestare post mortem). La médecine en effet
limite son action au temps que l'homme passe sur la terre, tandis que les
bienfaits de Dieu embrassent toute l'éternité.
Le rôle de la science n'est donc pas
purement technique : la médecine, aidée par d'autres disciplines, pourra
contribuer à écarter ce qui serait un obstacle à l'acquisition de la Béatitude,
ou, en tout cas, tentera de fortifier le sujet pour accepter la croix que Dieu ne veut pas retirer. Avec une sagesse
très profane, Montaigne rapporte ce qu'on disait à son époque :
« C'est la première leçon que les Mexicains font à leurs enfants, quand,
au partir du ventre des mères, ils les vont saluant ainsi : « Enfant,
tu es venu au monde pour endurer : endure, souffre, et tais toy » (op.
cit., II, p. 481). Mais ce mot
endurer doit perdre l'orgueilleuse
signification stoïque d'un oui qui veut tenir tête à la souffrance. Il doit se convertir en un portement de croix où, comme le Maître,
on ne refuse pas le secours d'un Simon de Cyrène qui passe sur le chemin. Ce
sera peut-être un prêtre ou un médecin. Ils prendront la croix de celui qui
souffre, tâchant de puiser dans leurs connaissances, mais aussi dans leur cœur,
les moyens efficaces pour rendre le fardeau plus léger. Toujours cependant,
pour que cette croix
soit moins pesante ou en tout cas plus méritoire, il faudra l'intervention de
Dieu. Sans Lui tout serait inutile, car les sacrements, la prière et les
remèdes puisent en Lui leur bienfaisance. Le patient doit y songer. On ne
saurait mieux faire dès lors que de citer ici la prière d'une malade voulant
tirer bon usage de sa maladie, car, si ce malade est Blaise Pascal, on peut
penser à quel frémissement intérieur
atteindra cette méditation.
« Je reconnais, mon Dieu, que
mon cœur est tellement endurci et plein des idées, des soins, des inquiétudes
et des attachements du monde, que la maladie non plus que la santé, ni les
discours, ni les livres, ni vos Écritures sacrées, ni votre Évangile, ni vos
mystères les plus saints, ni les aumônes, ni les jeûnes, ni les mortifications,
ni les miracles, ni l'usage des sacrements, ni le sacrifice de votre corps, ni
tous mes efforts, ni ceux de tout le monde ensemble, ne peuvent rien du tout
pour commencer ma conversion, si vous n'accompagnez toutes ces choses d'une
assistance tout extraordinaire de votre grâce. C'est pourquoi, mon Dieu, je
m'adresse à vous, Dieu tout-puissant, pour vous demander un don que toutes les
créatures ensemble ne peuvent m'accorder. Je n'aurais pas la hardiesse de vous
adresser mes cris, si quelque autre pouvait les exaucer. Mais, mon Dieu, comme
la conversion de mon cœur, que je vous demande, est un ouvrage qui passe tous
les efforts de la nature, je ne puis m'adresser qu'à l'auteur et au maître
tout-puissant de la nature et de mon cœur. À qui crierai-je, Seigneur, à qui
aurai-je recours, si ce n'est à vous ? »12
Ce texte, venant d'un tel cœur,
résume à merveille ce que, imparfaitement, nous avons tenté de démontrer. Dieu
seul remplit l'attente de tous ceux qui, traînant un corps misérable, des nerfs
épuisés, un psychisme angoissé, des passions qui se cabrent, n'ont plus que le
Seigneur à qui demander la force d'unir ces
deux supplications : « Père, tout vous est possible,
détournez de moi ce calice. Cependant, non ce que je veux, mais ce que vous
voulez » (Mc., XIV, 36).
Jean-Pierre Schaller,
in Secours de la Grâce et secours de la médecine (DDB 1955)
in Secours de la Grâce et secours de la médecine (DDB 1955)
1. Abbé
Charles Journet, Vérité de Pascal, p. 148.
2. Friedrich DESSAU1311, Begegnung
zwischen Naturwissenschaft und Theologie. C'est le texte d'une conférence
que fit l'auteur à l'Université de Würzburg, en recevant le 25 juin 1952 le
titre de Docteur honoris causa de la Faculté de Théologie. Voir aussi
l'ouvrage du Prof. Dr B. BAVINK, Die Naturwissenschaft auf Wege zur Religion (Leben und
Seele, Gott und Willensfreiheit im Lichte der heutigen Physik). L'auteur écrit par exemple :
« Physik treiben heisst im Grunde nichts anderes als : Gott Seine
elementaren Wirkungsakte nachzählen », p. 158. Et encore : « Es
existiert im buchstäblichsten Sinne nicht ein einziges Wirkungsquant in der
Welt, ohne dass es gant direkt und unmittelbar
aus Gott
hervorginge », p. 159.
3. Gabriel MARCEL, Lettre à
Elisabeth N..., dans Dialogues avec la Souffrance, p. 89.
4. Walter GUT, Was ist Wahrheit im
religiasen Erlebnis ? p.13 : « Psychologie, Psychopathologie
und Psychiatrie sind berufen, immer mehr in menschlich-geistigen Fragen zur
Grundwissenschaft zu werden. Nicht zur Entscheidung der Wahrheitsfrage ».
Dans un discours rectoral du 29 avril 1952, le professeur Gut disait
aussi : « Auch in neuerer Zeit sehen wir von der Gefahr, Theologie zu
werden, manche Psychotherapien bedroht, die sich in ihrem Bemühen um eine umfassende
Reintegration des kranken Menschen zu einer latenten theologischen
Weltanschauungskonstruktion verführen lassen, der ein der christlichen Dogmatik
analoges Schema zugrunde liegt : UrstandFall—Erlösung »,
(Wissenschaft als Theologie ; Theologie als Wissenschaft, p. 1o).
5. Lecomte du NOÜY, L'Homme et sa
destinée, p. 13.
6. FÉNELON, Correspondance, t. V,
p. 388 : la lettre, datée du jour de Noël 1711, est adressée à une
Carmélite, Sœur Charlotte de Saint-Cyprien.
7. Gertrude von Le FORT,
Le Voile de
Véronique, p. 294.
8. Henri HATZFELD,
La flamme et le
vent, p. 15o.
9. MACHIAVEL, Le Prince, p. 52
et p. 42. Au sujet du rôle de Dieu et
de la fortune dans l'œuvre de Machiavel,
voir l'Introduction de Yves Lévy au traité du Prince, dans les Éditions de
Cluny.
10. Abbé R. KOTHEN, pp. 22-23. Il s'agit d'un discours de Pie
XII à des médecins spécialistes, prononcé le 3o janvier 1945.
11. Dr A. CARREL, Le voyage de
Lourdes, suivi de Fragments de journal et de Méditations, p. 141.
L'introduction est de Dom A. Presse qui rapporte une parole du Dr Carrel :
« Je l'entends encore me dire avec force : je veux croire tout ce que
l'Église catholique veut que nous croyions, et, à cela, je n'éprouve aucune
difficulté, car je n'y rencontre aucune opposition réelle avec les données
certaines de la science » (pp. III-IV).
12. Blaise
PASCAL, Prière
pour demander à Dieu le bon usage des maladies, p. 330. (Texte établi par Jacques
Chevalier, Bibliothèque de la Pléiade).