Semen christianorum
Jean-Paul II, dans la lettre
apostolique Tertio Millenio Adveniente, nous a invités à cultiver et à
garder la mémoire des martyrs de notre siècle : il les a appelés les nouveaux martyrs. Nous connaissons les
grandes souffrances de l'Église du XXe siècle en de nombreux pays du
monde. Nous n'ignorons pas les histoires des martyrs et des persécutions. Il
nous faut toutefois élargir notre regard pour contempler cette réalité de
l'histoire de l'Église : le martyre.
L'héritage des martyrs
J'ai vécu moi-même en prison la
souffrance de l'Église. Je voyais le temps passer, jour après jour, sans en
voir la fin. Je me demandais comme le prophète Isaïe : « Veilleur, où
en est la nuit ? Veilleur, où en est la nuit ? » (Is 21,11). Je
commençais, à ces moments-là, à mieux comprendre la signification du martyre.
Non pas du martyre sanglant, qui était pourtant une possibilité que je voyais
devant moi. Mais le martyre d'une vie qui ne pose aucune limite — même pas
celle de sa propre conservation — par amour pour Dieu, par fidélité à l'unité
et à la communion de l'Église, pour le service de l'Évangile.
Le chrétien ne déprécie pas la vie :
en prison je me souvenais des jours heureux de mon service pastoral, comme
prêtre et comme évêque, je pensais aux catholiques de mon diocèse, à mes
confrères, à mes amis, à mes parents. Quelle joie cela aurait été de les revoir !
Et pourtant ma foi ne se marchandait
pas. Je ne cédais à aucun prix, même pas pour avoir une vie heureuse. Il me
semblait comprendre un peu plus ce qu'est le martyre : c'est ne mettre
aucune limite à l'amour pour le Seigneur, même pas la limite si naturelle de
son propre salut, de sa propre vie, de son propre bonheur. Et je pensais à tant
de chrétiens prisonniers, souffrants, déportés. Je pensais à ceux qui
souffraient de grandes douleurs. Je me souvenais des paroles de la Lettre aux
Hébreux : « Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang dans votre
combat contre le péché... » (He 12,4).
On se découvrait en communion avec
tant de témoins, entourés par eux : « Ainsi donc, nous aussi, qui
avons autour de nous une telle nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le
péché qui sait si bien nous entourer, et courons avec endurance l'épreuve qui
nous est proposée, les regards fixés sur celui qui est l'initiateur de la foi
et qui la mène à son accomplissement » (He 12,1-2).
Je pensais aux persécutions, aux
morts, aux martyres, endurés pendant 350 ans au Vietnam qui a donné à l'Église
tant de martyrs que l'on ne connaît pas : 150 000 martyrs environ.
Je crois même que ma vocation
sacerdotale a été mystérieusement mais réellement liée au sang des martyrs du
Vietnam, tombés au siècle dernier, tandis qu'ils annonçaient l'Évangile et
restaient fidèles à l'unité de l'Église, malgré les menaces de mort et les
violences.
Mon arrière-grand-père m'a souvent
raconté combien les membres de sa famille avaient été divisés et placés sous la
garde de différentes familles non chrétiennes, en vue de leur faire perdre la
foi, tandis que son père avait été jeté en prison. Ainsi, à l'âge de quinze
ans, mon arrière-grand-père a fait chaque jour un voyage de 30 km pour porter à
son père un peu de riz et de sel, prélevés sur ce que lui donnait la famille
chez qui il vivait et pour qui il travaillait. Il partait à 3 heures du matin
afin de revenir à temps pour son travail.
Du côté maternel par contre, toute la
paroisse de mon grand-père fut brûlée vive dans l'église, en 1885, à
l'exception de lui seul qui était à cette époque étudiant en Malaisie.
Je crois que la fidélité de l'Église
vietnamienne s'explique par le sang de ses martyrs. Les vocations sacerdotales
et religieuses, qui enrichissent l'Église au Vietnam, naissent de la grâce de
l'épreuve. Les martyrs nous ont enseigné à dire oui : un oui sans conditions
et sans limites à l'amour pour le Seigneur. Mais les martyrs nous ont aussi
appris à dire non, aux séductions, aux compromis, à l'injustice dans le but de
sauver peut-être sa propre vie ou d'avoir un peu de tranquillité...
C'est un héritage. Mais un héritage
est toujours quelque chose à accepter. Il n'est ni automatique, ni naturel. On
peut le refuser. Dans l'héritage des martyrs, il ne s'agit pas d'héroïsme mais
de fidélité. On fait mûrir la fidélité en tournant le regard vers Jésus, modèle
de vie chrétienne, modèle de tout témoin, modèle de tout martyr.
Jésus
modèle et cause de tout martyre
J'écrivais en prison : « En
contemplant la croix, tu trouveras immédiatement une solution aux problèmes qui
te troublent »1. Les martyrs ont regardé vers Lui...
Nous pouvons tous le voir dans les
moments de son martyre, seul, abandonné, crucifié. Le peuple commente ainsi la
fin de ce Maître de Galilée : « Il en a sauvé d'autres. Qu'il se
sauve lui-même s'il est le Messie de Dieu, l'élu ! » (Lc 23,35). Tant
de miracles, de guérisons, de résurrections, d'enseignement... Pourquoi ne se
sauve-t-il pas lui-même ? Les soldats se moquaient de lui : « Si
tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même » (Lc23,38). Dans l'Évangile de
Matthieu, les scribes et les prêtres commentent : « Il en a sauvé
d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est Roi d'Israël, qu'il
descende maintenant de la croix et nous croirons en lui ! Il a mis en Dieu
sa confiance, que Dieu le délivre maintenant s'il l'aime » (Mt 27,42-43).
Jésus ne s'est pas sauvé lui-même :
« Jésus, pour se sauver, aurait pu partir de Jérusalem et se réfugier
ailleurs : de cette manière il aurait pu trouver une issue pour échapper à
la conjuration qui se mettait en place. Il aurait pu s'en aller, prendre cette
route qui va de Jérusalem à Jéricho, où il avait placé la rencontre avec le bon
samaritain... En s'enfuyant de Jérusalem il se serait peut-être sauvé. Mais il
ne le fait pas. Il ne l'a pas fait. Il reste et offre sa vie, sans chercher à
se sauver lui-même »2.
Les martyrs ont certainement tourné
leurs regards vers lui. Ils n'ont pas écouté les réflexions ironiques et les
conseils de ceux qui les entouraient : « Sauve‑toi toi-même ! »
Jésus est le modèle de tant de martyrs : « Lui qui, renonçant à la
joie qui lui revenait, endura la croix au mépris de la honte, et s'est assis à
la droite du trône de Dieu » (He 12,2).
Nous ne savons pas combien ont
regardé vers lui dans la solitude des prisons, dans les heures ultimes après la
sentence de mort, dans les longues nuits en attente de la main assassine que
l'on sait imminente, dans le froid du camp, dans la douleur et la fatigue des
marches insensées. Nous ne savons pas combien ont levé les yeux vers lui et ont
conformé leur vie à son martyre. Ils sont nombreux, plus que nous le croyons.
Il arrivait ce qui est écrit dans la Lettre aux Hébreux : « Oui,
pensez à celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle opposition contre
lui, afin de ne pas vous laisser accabler par le découragement » (He
12,3).
Beaucoup ont pensé à lui avec
intensité et n'ont pas perdu leur âme. Ils ont trouvé une force qui a stupéfié
leurs bourreaux, eux qui les considéraient comme des vaincus, comme un objet
fragile entre leurs mains. La Lettre aux Hébreux dit encore : « Ils
trouvèrent leur force dans leur faiblesse » (He 11,34). Imaginons la
stupeur des bourreaux face à cette force qui émane de corps vaincus et
d'existences emprisonnées !
Une multitude immense dans l'aujourd'hui
de l'Église
Il ne s'agit pas d'histoires
anciennes, qui appartiennent désormais au passé. Ce n'est pas seulement
l'affaire d'Ignace d'Antioche qui disait : « Il est beau de quitter
le monde pour le Seigneur et de ressusciter avec lui ». Jean-Paul II nous
a invités, pour ce grand Jubilé, à ouvrir aussi les yeux sur les nouveaux martyrs. Le siècle qui vient de
s'achever, si plein de bien-être, d'attachement à la vie et de peur de la
perdre, a été également le siècle du martyre chrétien. Les martyrs ont été
parmi nous. Ils sont même la force de l'Église du XXe siècle et du
siècle qui commence à peine.
Il faut relire la vision de
l'Apocalypse dans l'histoire du XXe siècle : « ... c'était
une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, tribus,
peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l'agneau,
vêtus de robes blanches et des palmes à la main. Ils proclamaient à haute voix :
"Le salut est à notre Dieu qui siège sur le trône et à l'Agneau" »
(Ap 7,9-11). Qui sont-ils ? Le vieillard le dit : « Ils viennent
de la grande épreuve. Ils ont lavé leurs robes et ils les ont blanchies dans le
sang de l'Agneau » (Ap 7,14). Ce sont ceux qui n'ont pas cédé et qui n'ont
pas renoncé à aimer, même pour sauver leur vie. Ce sont ceux qui ont cru que le
salut appartient à notre Dieu.
Il est bon d'ouvrir les yeux et de
relire cette vision à notre époque : on verra une foule de martyrs. Les
nouveaux martyrs du XXe siècle. Il ne s'agit pas seulement de
quelques-uns. Ce ne sont pas de rares exceptions. Mais une foule immense qui
n'est pas facile à compter. Des centaines de milliers d'hommes et de femmes. De
nombreux témoignages à leur sujet ne nous sont pas parvenus. D'autres ont été
gardés jalousement dans les archives des bourreaux. Le nom de certains autres a
été traîné dans la boue, ajoutant l'ignominie au martyre. Ils sont une multitude
immense que personne ne peut compter.
Ils appartiennent à des pays
différents, parlent des langues différentes, ont des aspects différents. Tant
de peuples, tant d'Églises, tant de communautés ont souffert. Jean-Paul II a
écrit dans la lettre apostolique Tertio Millenio Adveniente : « Au
terme du deuxième millénaire, l'Église est devenue à nouveau une Église de martyrs.
Les persécutions à l'encontre des croyants — prêtres, religieux et laïcs — ont
provoqué d'abondantes semailles de martyrs en différentes parties du monde. Le
témoignage rendu au Christ jusqu'au sang est devenu un patrimoine commun aux
catholiques, aux orthodoxes, aux anglicans, aux protestants... » (n°37).
Quand je médite sur le martyrologe de
notre siècle, quelques paroles de l'Écriture
m'apparaissent comme les colonnes qui soutiennent ce glorieux monument :
« Sine me nihil potestis facere »
(en dehors de moi,
vous ne pouvez rien faire, Jn 15,5).
« Omnia possum in eo qui me
confortat » (je
peux tout en celui qui me rend fort, Ph 4,13).
« Non ego auteur, sed gratia Dei
mecum » (ce que
je suis je le dois à la grâce de Dieu, 1 Co 15,10).
Martyrs de la charité
Je voudrais faire mémoire de ce « royaume
des malheureux » — comme l'a défini une déportée qu'a été le camp des îles
Solovski en Russie.
Un détenu se souvient d'une image
d'amour dans cet enfer :
Unissant
leurs forces, travaillent ensemble un évêque catholique encore jeune et un
vieillard au visage émacié et décharné, à la barbe blanche, évêque orthodoxe,
âgé mais l'esprit vigoureux, qui pousse énergiquement la charge... Celui
d'entre nous qui aura la chance de retourner dans le monde, devra témoigner de
ce que nous voyons ici maintenant. Et ce que nous voyons est la renaissance de
la foi pure et authentique des premiers chrétiens, l'union des Églises en la
personne des évêques catholiques et orthodoxes qui participent unanimement à
l'entreprise, une union dans l'amour et dans l'humilité.
Cela se passait aux îles Solovski, alma
mater des camps soviétiques. Jean-Paul II a dit : « L'œcuménisme
des saints, des martyrs, est peut-être celui qui convainc le plus. La voix de
la communio sanctorum est plus forte que celle des fauteurs de division »3.
Parmi les martyrs du communisme soviétique, nous pouvons à peine reconnaître
quelques visages. Le nom de la plupart d'entre eux n'est connu que de Dieu. Le
métropolite orthodoxe de Saint-Pétersbourg, Benjamin, martyrisé en 1922, après
un procès fondé sur de fausses accusations, écrivit avant d'être exécuté :
Les
temps ont changé et voilà que la possibilité apparaît d'endurer des souffrances
par amour du Christ, qu'elles soient causées par les nôtres ou par des
étrangers. Il est dur, il est pesant de souffrir, mais à la mesure de nos
souffrances surabonde aussi la consolation divine. Il est difficile de dépasser
cette frontière et de se confier totalement à la volonté de Dieu. Mais lorsque
cela arrive, l'homme est comblé de consolations, il ne ressent plus les
terribles souffrances...
Les terribles souffrances n'ont pas
affaibli les si nombreux témoins des camps du nazisme. L’amour y a été
vécu, comme le montre saint Maximilien Kolbe, patron de ce difficile XXe
siècle, qui n'a pas considéré sa propre survie comme la valeur suprême de son
existence : « Fort comme la Mort est l'Amour » (Ct 8,6). La
barbarie du système des camps de concentration, ce terrible monde enseveli, école
de haine et d'anéantissement de la personne, n'a pas desséché l'amour fort qui
va jusqu'au martyre. « Les Grandes Eaux — continue le Cantique des
Cantiques — ne pourraient éteindre l'Amour et les Fleuves ne le submergeraient
pas » (Ct 8,6).
Une multitude de martyrs qui ne
parlaient pas la même langue que les personnes auprès desquelles elles sont
mortes, les missionnaires, n'ont pas abandonné leurs communautés au
moment du danger ; et ils sont tombés, tandis que les étrangers s'en allaient.
Martyrs missionnaires : la peur n'a pas éteint l'amour. Martyrs de
l'amour. En 1995, six Sœurs de la congrégation des Pauvres de Bergame sont
mortes dans l'épidémie due au virus Ebola au Congo : la cause en est la
contagion. Elles avaient voulu rester pour soigner les malades. D'autres sœurs
étaient arrivées pour les aider. Toutes sont mortes. On avait demandé à l'une
d'entre elles, sœur Dinarosa Belleri : « Mais vous n'avez pas peur,
vous qui êtes toujours au milieu de ces malades ? » Elle avait répondu :
« Ma mission est de servir les pauvres. Qu'a fait mon Fondateur ? Je
suis ici pour suivre ses traces... Le Père Éternel m'aidera ». Ce sont des
martyrs de l'amour. Pour les chrétiens, protéger sa propre vie n'est pas une
valeur absolue, si le prix à payer est de se détacher de ceux qui ont besoin de
nous. L’amour pour les pauvres compte plus que de se sauver soi-même.
Martyrs de la foi. L'évêque arménien catholique de
Mardin, Mgr Maloyan, homme de paix, accusé injustement, fut arrêté et forcé à
une longue marche avec un convoi de chrétiens. On lui proposa de renoncer à la
foi pour se sauver. Il répondit : « Nous mourrons mais nous mourrons
pour Jésus ». Il mourut martyr avec ses fidèles en 1915.
Martyrs de la haine ethnique. À Buta, au séminaire, dans un Burundi
déchiré par les guerres ethniques, 40 séminaristes, hutus et tutsis, ont
été massacrés ensemble le 30 avril 1996 par quelques guérilleros hutus. On
leur avait demandé de se diviser entre hutus et tutsis ; les
premiers auraient eu la vie sauve mais ils refusèrent de se séparer de leurs
compagnons et ils furent tous tués ensemble.
Nous ne pouvons décrire les prodiges
de la grâce en tant de nos frères dont la souffrance n'est connue que de Dieu
seul. Frères et sœurs, nous ne vous oublions pas !
Témoins de la Pâque du Christ
Combien de martyrs ! Une foule
de martyrs ! Martyrs de la pureté, martyrs de la justice, enfants martyrs,
femmes et hommes martyrs, peuples martyrs. C'est une grande fresque qui s'étend
sous nos yeux : celle d'une humanité chrétienne, douce, humble, non
violente, résistante au mal, faible et en même temps forte dans la foi, qui a
aimé et cru au-delà de la mort. Cette humanité martyrisée est l'espérance pour
le siècle que nous commençons à vivre.
C'est un héritage pour nous chrétiens
du XXIe siècle : à embrasser et à choisir. C'est un héritage à
embrasser dans la vie de tous les jours, dans les petites et les grandes
difficultés, dans le dépouillement de toute agressivité, de toute haine, de
toute violence. L'héritage des martyrs s'accepte chaque jour, par une vie
pleine d'amour, de douceur, de fidélité. Isaac le Syrien écrivait : « Laisse-toi
persécuter, mais toi, ne persécute pas. Laisse-toi crucifier mais toi, ne
crucifie pas. Laisse-toi outrager, mais toi n'outrage pas »4.
Il me semble entendre une question
qui s'adresse à nous tous en ce carême et en cette pâque du grand Jubilé :
voulons-nous embrasser l'héritage de ces martyrs sous le signe de la Croix et
de la Résurrection ?
« j'ai vu mon père monter au
ciel »
C'est le titre d'un petit livre
récompensé par le prix Unesco. L'auteur, un Russe qui habite Paris, nous
rapporte avec des paroles émouvantes la vie de son père : un prêtre orthodoxe,
pasteur pieux et passionné, qui eut à affronter d'innombrables sacrifices du
fait des persécutions. Un jour, durant la guerre, il fut arrêté parce qu'il
portait une paire de chaussures qu'un de ses fils, soldat, lui avait donnée. Il
fut condamné à mort, car la loi interdisait aux civils l'usage de chaussures
militaires. En réalité, c'était un prétexte derrière lequel se cachait, comme
véritable motif, son activité religieuse.
Le village entier fut convoqué dans
un champ, autour du prêtre, et un capitaine proclama la condamnation. Pour
toute réponse, le prêtre se mit à genoux pour prier. Et toute la population
s'agenouilla avec lui et pria à haute voix. « Feu » commanda le
capitaine, mais les soldats restèrent immobiles. « Feu » cria-t-il
encore, mais personne ne tira. Vaincu, le capitaine laissa rentrer le prêtre
chez lui, à cheval, entouré de tout le village.
Quelques mois plus tard, tandis qu'il
était en voyage pastoral, ce prêtre « disparut » et l'on n'eut plus
aucune nouvelle de lui. Tout le monde comprit quel avait été son sort. Aussi,
le peuple dit qu'il était parti au ciel sur son cheval.
O
Crux, ave spes unica,
Mundi
salus et gloria !
François-Xavier Nguyên Van Thuân,
in Témoins de l’Espérance, Retraite au Vatican (2000)
in Témoins de l’Espérance, Retraite au Vatican (2000)
1. F.-X NGUYÊN VAN THUÂN, J'ai suivi Jésus... Un évêque
témoigne, Médiaspaul, 1997, p. 79.
2. A. RICCARDI, Le parole della croce, Brescia 1999, p. 13.
3. Tertio
Millenio Adveniente, n°37.
4. ISAAC LE SYRIEN, Œuvres spirituelles : les 86 discours ascétiques, 58, DDB, 1981.