La source de la liberté, c’est ce que l’être est déjà. Parce que je suis un homme, je suis libre. Dans cette perspective « la liberté a un sens », une dignité, une qualité « ontologique » ; « elle est dans l’être humain énergeia, actus, acte et virtualité qui permettent à ‘l’homme de s’actualiser, de se réaliser ». C’est parce que déjà je suis libre que je puis poser un acte libre. Parce que l’homme possède intelligence et volonté, il peut poser un acte libre, et par cet acte « l’être [humain] est à même de se conférer sa perfection, entélécheia ». L’être humain a été créé pour faire le bien. En se déterminant à faire le bien, il est à même de se conférer la perfection du bien. Je rappelle à ce propos un terme de la métaphysique d’Aristote : entélécheia, en-télos-écho, avoir-en-soi-sa-propre-fin. « Le mot suggère que l’être est à même d’atteindre son accomplissement, sa fin, le télos qui finalise l’homme et jaillit de son être même ». La perfection de l’homme est, en ce sens, d’être ce qu’il est, de devenir ce qu’il est. La perfection, la liberté est donnée à l’homme comme une détermination, comme une qualité qu’il a à mettre en oeuvre, comme une énergie qu’il doit mobiliser pour accomplir sa tâche et pour se donner ce qui correspond à son être propre, c’est-à-dire pour se donner sa propre perfection. La liberté est la perfection qu’un être peut se donner en vertu de son énergie propre.
La détermination, c’est-à-dire la qualité est un bien qui perfectionne l’homme. Si l’homme est un être raisonnable, il lui est naturel de se porter volontairement vers le bien connu comme véritable, c’est-à-dire de s’y porter délibérément. La liberté est ainsi une détermination qui perfectionne l’homme en son ordre. L’être humain possède différentes facultés, forces, puissances. Ces « qualités » mises en oeuvre perfectionnent l’être humain dans son humanité. Être libre est une qualité supplémentaire, et cette détermination est une perfection, un acte. Ce n’est pas toujours ainsi que la détermination est comprise. Tout au contraire.
La détermination, c’est-à-dire la qualité est un bien qui perfectionne l’homme. Si l’homme est un être raisonnable, il lui est naturel de se porter volontairement vers le bien connu comme véritable, c’est-à-dire de s’y porter délibérément. La liberté est ainsi une détermination qui perfectionne l’homme en son ordre. L’être humain possède différentes facultés, forces, puissances. Ces « qualités » mises en oeuvre perfectionnent l’être humain dans son humanité. Être libre est une qualité supplémentaire, et cette détermination est une perfection, un acte. Ce n’est pas toujours ainsi que la détermination est comprise. Tout au contraire.