Pourquoi cherchez-vous comment vous avez été fait et ne recherchez-vous pas en vue de quoi vous êtes fait ? Est-ce que toute cette demeure du monde que vous voyez n'a pas été faite pour vous ? C'est pour vous que la lumière se répand et dissipe les ténèbres, c'est pour vous que la nuit est réglée, pour vous que le jour est mesuré ; pour vous que le ciel rayonne des splendeurs diverses du soleil, de la lune et des étoiles ; pour vous que la terre est émaillée de fleurs, d'arbres et de fruits ; pour vous que cette foule étonnante d'animaux a été créée, dans l'air, dans les champs, dans l'eau si belle, pour qu'une lugubre solitude ne gâte pas la joie du monde nouveau...
En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à votre dignité : il dépose en vous son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il vous confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur... Et ce que Dieu a fait en vous par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image. Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance.... Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue.
En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à votre dignité : il dépose en vous son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il vous confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur... Et ce que Dieu a fait en vous par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image. Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance.... Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue.
Saint Pierre Chrysologue, Sermon 148